Plus le pouvoir est solitaire, plus l'entreprise est fragile Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
De l'usage du pouvoir dépend l'efficacité d'une organisation. Plus il est solitaire et sans contre-pouvoirs, plus elle a de risque d'être fragile, car dépendante d'un individu.
Par Eric Albert (associé gérant d'Uside)
Il arrive que la transmission du pouvoir se déroule sans difficulté. Citons St Gobain, Bouygues ou L'Oréal. Mais on voit aussi beaucoup d'entreprises, où le patron en place fait tout pour garder la maîtrise de la situation et préserver son pouvoir. Danone est le dernier exemple connu , mais gageons que des jeux similaires se jouent ailleurs à l'abri des regards. De son côté, Reed Hastings, le patron de Netflix , dit dans les interviews, à l'occasion de la sortie de son livre «No Rules Rules» («La règle ? pas de règles» publié, en France, par Buchet/Castel) , qu'un boss est là pour suggérer et pas pour imposer. Il donne des exemples où, en imposant, il s'est trompé. Ce à quoi, rétorqueront les dirigeants autoritaires, rien n'est pire que les entreprises, où les décisions ne se prennent pas et où la recherche d'un consensus mou paralyse tout.
Pouvoir solitaire sans contre-pouvoirs
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium