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Analyse

Quand trop de complexité génère «bullshit management» et bureaucratie d'entreprise

Au moment où la crise commande de répondre à une nouvelle vague de complexité liée au Covid 19, aux exigences de transformation numérique, de compliance ou encore de RSE, les managers, pris au piège de la bureaucratie, ne trouvent plus guère de temps pour faire preuve de créativité et coacher leurs équipes.

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(Kim Roselier)

Par Muriel Jasor

Publié le 21 janv. 2021 à 10:00

Auchan chamboule son organisation pour se concentrer sur le « local » . Il s'agit, a justifié le groupe, de « permettre à chaque pays de faire émerger de manière autonome un projet commercial fort, différenciant, adapté aux attentes locales des clients. » Aussi de s'affranchir de lourdeurs de fonctionnement internes pour endiguer ce que toute grande structure génère : de la bureaucratie.

Brocardée, depuis la survenue du Covid-19, pour son palimpseste d'attestations, de règles et d'autorisations qui ralentissent la stratégie vaccinale du pays, la bureaucratie sévit aussi en majesté en entreprise, où se multiplient quantité d'indicateurs et comités de pilotage, reportings, visas hiérarchiques, procédures de contrôle, organisations matricielles et réunions de coordination. Elle l'empoisonne tant que Gary Hamel, gourou du management réputé pour son langage fleuri, cherche depuis des années à « lui faire la peau » . Un projet réitéré dans « Humanocracy », le dernier ouvrage qu'il a coécrit, ainsi que lors de sa venue au Global Peter Drucker Forum de l'automne dernier .

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