Le leader, winner et loser à la fois Contenu réservé aux abonnés
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Le secret du leadership résiderait dans la façon d'envisager la réussite et son corollaire, l'échec.
Le président des Etats-Unis a déclenché, il y a quelques semaines, une nouvelle polémique, après avoir qualifié les soldats morts pendant la Première Guerre mondiale de « losers », perdants, selon The Atlantic. Au-delà de l'atteinte au sentiment patriote et de l'irrespect pour des hommes tombés au combat pour leur pays, Trump surligne la survalorisation si partagée de la victoire et de la réussite.
Or la vision du leader éternel victorieux marque le pas. Le triomphe est certes remarquable, mais pas durable. L'idée que la victoire n'est pas une fin en soi se diffuse lentement mais certainement. Le leadership du XXIe siècle n'est plus celui d'une figure surplombante campée sur son piédestal. La vision actuelle refuse l'omniscience et l'omnipotence . Elle inclut les notions de faiblesse, de vulnérabilité, de partage du doute.
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